Les régates d'Argenteuil (1850 - 1867 - 1880)

Les régates d'Argenteuil


 

Les premières régates d'Argenteuil, à l'instar de celles du Havre, y sont organisées le 25 août 1850,

en laissant la part belle à la traditionnelle"joute sur l'eau à la lance par les mariniers d'Argenteuil".

 

En 1867, la ville est choisie comme lieu de compétitions internationales lors de l'Exposition Universelle.

Située au nord-ouest de Paris sur l'un des méandres de la Seine, la ville devient l'un des lieux de détentes des plaisanciers, amateurs de voile ou de canotage.

 

 

 

Claude Monet et les voiliers d'Argenteuil


 

Séduit par la beauté du site, Claude Monet s'y installe à trente-deux ans, à la fin de l'année 1871.

Il y séjourne pendant plus de sept ans, travaillant sur un bateau amarré à la berge du fleuve: son atelier. C'est là que Claude Monet conçut quelques unes de ses oeuvres les plus connues, dont Régates à Argenteuil (1872) Argenteuil (1875).

 

     

 

 

 

 

Un yachtman passionné au quai du Petit-Gennevilliers : Gustave Caillebotte


 

 

Plus tard, le Cercle de la Voile de Paris, dont le ponton est amarré au quai du Petit-Gennevilliers et qui est représenté bien des fois par Monet lors de son séjout à Argenteuil, organisera régulièrement des régates internationales et particulièrement celles du 6 octobre 1878, à l'occasion de l'Exposition Universelle.

 

 

Parmi les régatiers de ces années-là, on remarque les noms des futurs acquéreurs de terrains quai du Petit-Gennevilliers au début des années 1880 : Gustave Caillebotte, Eugène et Ernest Paillart et François Verbrugghe.

 

 

 

Caillebotte est un yachtman passionné. Dès 1879, il remporte des régates sur la Seine et se fait remarquer par ses bateaux luxueux et novateurs.

 

Il dessinait lui même les plans de ses voilliers.

Il en possèdait plusieurs et en vint à constituer toute une flotille.

 

 

 

Il devient avec son frère Martial propriétaire du Petit-Gennevilliers en achetant le 7 mai 1881 une maison et un terrain. Ce premier achat sera complété à la fin des années 1880 par celui de trois autres parcelles, agrandissant ainsi de plus de 7500m2 le premier terrain construit situé au bors du chemin près du fleuve.

Cette maison devient peu après sa résidence principale.

 

L'intention d'y jouir du site et de ses possibilités d'exercices nautiques y croise l'intérêt technique et commercial des artisans de la construction navale dont le nombre de chantiers passe en vingt ans de deux à trois.

 

 

 

Très vite, Caillebotte est reconnu comme une personnalité marquante de la navigation de plaisance. Régatier adroit, dans les courants des rivières comme sous les vents du grand large, ses prouesses et le nom de ses bateaux sont signalés par la presse.

Marie-Josephe de Balanda, Gustave Caillebotte, Lausane: Edita, 1988, p. 35

 

Caillebotte se met donc naturellement à peindre des "canotiers" et des voiliers.

 

 

     

 

 

 

Pour en savoir plus sur les impressionnistes et la Seine, consultez l'exposition qui y est consacrée.