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1840 - 1847 : l'essor de la navigation de plaisance
Des ingénieurs au service de la navigation de plaisance
Le yachting a interessé des ingénieurs, des mathématiciens, qui ont appliqué leurs connaissances à la construction des bateaux.
Une classe nouvelle d'architectes navals a surgi, qui joint la science à l'habileté manuelle.
C'est ainsi qu'on a vu en Angleterre les Dixon Kemmp, les Walson, les Fyfe, les Ratsey, - aux États-Unis les Burgess, les cass Caufield, les Bryant, obtenir des résultats remarquables.
En France, le yachting prenant son essor dans les années 1840, beaucoup moins de yachts sont construits et par conséquent, peu d'architectes navals s'intéressent à cette spécialité.
Néanmoins, le sport nautique commençait déjà à s'organiser sur la Seine, plusieurs constructeurs de Paris ou de la banlieue avait construit, en les appropriant à leur destination fluviale, des embarcations imitées de celles de mer; des Sociétés nautiques s'étaient créées, un grand élan s'imprimait.
C'est alors que, quelques années plus tard, un événement nouveau vint révolutionner la navigation de plaisance, indiquant aux constructeurs une voie féconde à suivre.
1847: M. Cor et son embarcation, La Margot
En 1847, un amateur, M. Cor, l'un des fondateurs de la Société des Régates du Havre, fit venir d'Amérique une embarcation qui est devenue historique sous la nom de La Margot.
Sa construction et ses formes différaient entièrement de tout ce qui s'était vu jusqu'alors en Europe.
Construite à New York, sur le modèle des bateaux de Baltimore, elle mesure huit mètres de long, trois de large.
Cette embarcation, avec très peu de lest, portait une voilure démesurée, marchait très vite et évoluait sans difficulté.
La Margot faisait l'étonnement de tous les amateurs, étonnement qui ne fit qu'augmenter lorsqu'on la vit gagner, avec une incontestable supériorité, les régates du Havre en 1847, 1848, 1849 et 1841.