Une commission de topographie est organisée en 1802

 

A la fin du XVIIIe siècle, face à l'hétérogénéité des pratiques cartographiques, une commission  est ordonnée pour unifier non seulement les symboles mais aussi échanger les techniques afin de définir les plus recommandées. La commission, organisée par le Dépôt de la guerre en 1802, est présidée par son directeur, le général Sanson. Des représentants du corps des ponts et chaussées, du corps des mines, du bureau topographique du ministère des relations extérieures, de la marine et des forêts ont été invités.

Le but de la commission est la standardisation en matière de choix des échelles, de dimension des feuilles, d'unités et de conventions de représentation.
La question du nivellement y est abordée. Il y est rappelé que les opérations de nivellements qui ont été effectuées antérieurement ne peuvent être comparées s'il n'ont pas le même point de référence, ce qui les rend moins utiles. La commission invite à rapporter le nivellement au niveau général de la mer. La question du choix du zéro n'est ici  pas plus développée. Mais le niveau général de la mer ne peut être considéré comme un point fixe et la décision de la commission s'avère donc inutile.

Il faudra finalement attendre le 13 janvier 1860 pour qu'une décision ministérielle détermine un point fixe, situé sur l'échelle des marées du fort Saint-Jean à Marseille, dans le cadre du nivellement général de la France, et sous l'égide de Paul Adrien Bourdalouë.

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