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Les commissions de topographie fixent les règles
La commission aborde toutes les conventions présentes sur les cartes. Elle réunit des représentants de différents corps impliqués (génie, école des ponts et chaussées, école des mines et forêts...). Outre les aspects géodésiques, (le nivellement et de l'adaptation des échelles au nouveau système métrique), les conventions graphiques des cartes et plans sont fixées.
La Commission de topographie de 1802
La représentation du relief
La commission rejette définitivement la représentation du relief en semi-perspective (pourtant la plus usité), au profit des courbes de niveau et des lignes de plus grande pente.
La représentation de la lumière
La représentation de la lumière est simplifiée. Elle vient toujours de la gauche mais la commission déconseille de représenter des ombres portées.
Commission de topographie de 1826
Les décisions de la commission de topographie eurent un impact limité sur les pratiques des différentes administrations. La représentation du relief reste inégale : l'école polytechnique utilise les lignes de plus grande pente tandis que le génie utilise la lumière verticale par exemple. Selon Eugène Sautrez, certaines recommandations de la commission, comme la représentation de la lumière verticale, finissent par tomber en désuétude et chacun adopte son propre système. Une nouvelle commission est organisée le 25 février 1826. Les différents services topographiques y ont exposé consécutivement leurs pratiques et, après confrontation, des signes conventionnels et l'expression du relief sont arrêtés. La question de la représentation de la lumière est par exemple définitivement écartée. Aussi au cours du deuxième quart du XIXe siècle, les signes et les teintes conventionnelles des cartes sont posées. Certains de ces principes, utilisés par les ingénieurs des ponts et chaussées perdurent jusqu’à nos jours. Ces préconisations sont utilisé à plus grande échelle : l'Agence européenne de l’environnement, conformément à la directive INSPIRE, propose une nomenclature directement en lien avec cet héritage : la nomenclature CLC adopte des couleurs proches de celles déjà en vigueur au XVIIIe siècle : le rouge/rose représente le tissu urbain, le bleu représente l'eau, et le vert les zones de végétation.